mardi 10 janvier 2012

Le projet Fibonacci de cette année en CE2/CM1

Cette année, le thème de Fibonacci est la Loire.

Comme nous sommes partis en classe de mer en début d'année, nous avons choisi de faire le lien entre la mer et la Loire, cela ne nous a pas emmené à St Nazaire mais nous regarderons de près pendant cette période les échanges entre le fleuve et l'océan...
Nous avons acueilli Jean-Charles, un étudiant ingénieur, stagiaire à l'école des Mines de Nantes, qui nous accompagnera dans notre travail du lundi après-midi jusqu'au vacances de février.
Voilà notre question de départ :
"Pourquoi les bateaux vikings, remontant notre Loire pour piller villes, villages et monastères, s'enfoncent-ils et coulent-ils à l'approche d'Angers ?"

Les idées ne manquaient pas...
Nous avons trouvé de nombreuses raisons à vérifier... Serait-ce que l'eau n'est pas plate alors que les bateaux le sont ? ... mais non, beaucoup affirmaient que ce sont les récifs et bancs de sable qui sont de plus en plus nombreux ou que le lit devient plus étroit devient un danger pour les bateaux qui s'y frottent...et qu'en plus il y a moins d'eau et des tourbillons !
Quelques-uns ont expliqué que les bateaux devenaient trop lourds car les trésors s'y accumulaient...
Finalement, c'est la marée qui devenait fautive car en descendant, elle vide la Loire de son eau ... La marée a même donné l'idée à une enfant de parler de l'eau salée qui porte mieux que l'eau douce mais de toutes façons, l'eau de la Loire n'est pas salée !

Nous avons donc décidé d'étudier cette affirmation et de vérifier son bien-fondé.

Comment montrer qu'un objet ne flotte pas de la même manière dans l'eau douce et dans l'eau salée ?


Chaque groupe a proposé et réalisé ces expériences plus ou moins réussies.

Un groupe s'est même lancé dans la flottaison d'un bateau en papier... flottaison ou rapidité d'absorption ?





Tous les groupes sont partis avec des bateaux en bois qui flottaient parfaitement sur l'eau douce comme sur l'eau salée, il a fallu comprendre que le chargement de ces bateaux les alourdissaient un peu... un peu de pâte à modeler et le tour était joué... oui mais encore faut-il comparer des éléments comparables... il a fallu peser chaque bateau et être sûrs qu'ils avaient la même masse.

Finalement, après le compte-rendu des différents groupes, nous nous sommes mis d'accord pour la conclusion suivante : Sur l'eau douce, un objet flotte moins bien que sur l'eau salée.

La semaine prochaine, nous chercherons comment inventer un appareil qui nous indiquera la capacité de l'eau à faire flotter un objet...
Blandine

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